La chronique "Plaisir coupable" présentera des artistes qui, pour une raison ou une autre, sont ridiculisés par une certaine frange du monde métal (et parfois même du monde musical at large), mais qui me plaisent malgré tout. Allez, avouez-le, vous aussi aimez des trucs uncool. Vous ne le dites à personne, bien sûr; s'il fallait que ça se sache, votre réputation de tough guy en prendrait plein la gueule. Mais 'stie que vous aimez ça quand même.
Mon premier plaisir coupable est nul autre que Phil Collins. Vous le détestez sans doute, depuis qu'il a "saboté" l'oeuvre de Genesis, depuis qu'il a lancé sa carrière solo. Mais, avouez que des pièces comme Something Happened on the Way to Heaven, You Can't Hurry Love, Two Hearts et Easy Lover bottent des tonnes de cul. Bordel, même Sussudio, avec son synthétiseur au son ultra-1985, donne envie de headbanger dans son char.
Et que dire de ses ballades... oh là, je délire, direz-vous. Come on!! Il n'y a pas que Love Bites dans la vie! Against all Odds, Separate Lives, One more Night... À l'instar de Mario Dumont, Phil sait parler des vraies affaires, avec des mots que tout le monde comprend. Quelle bonne musique pour émoustiller votre lady avant une nuit d'amour torride. Grrr.
Je donnerais cher pour voir Phil Collins en spectacle. Sa voix nasillarde, ses chansons rythmées, ses paroles pleines de sagesse (My mama said/You cant hurry love/No, you'll just have to wait/She said love dont come easy/But its a game of give and take/You cant hurry love/No, you'll just have to wait/Just trust in a good time/No matter how long it takes - c'est foutrement vrai!)... whoa, ce doit être toute une expérience! Surtout Something Happened on the Way to Heaven : avec son refrain explosif, cette pièce est conçue pour la scène.
En outre, comment ne pas aimer sa gueule bien sympathique de bubble head?
I rest my case.
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