lundi 7 avril 2008

Métalloïdes déménage

Eh oui, j'ai décidé de déménager Métalloïdes de Blogger à Wordpress, car Wordpress offre plus de possibilités pour le type de blogue que je souhaite entretenir. Voici donc la nouvelle adresse de Métalloïdes:

http://metalloides.wordpress.com/

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dimanche 6 avril 2008

Chinese Democracy, l'album fantôme

Depuis plusieurs années, les médias ont abondamment parlé de Chinese Democracy, le prétendu nouvel album de Guns N'Roses. Bien qu'il ne soit toujours pas paru, ce disque aurait déjà coûté plus de 13 millions de dollars depuis 1995. De plus, le chanteur Axl Rose est le seul membre original de la formation. Comment pourra-t-il recréer la chimie qui animait jadis le groupe, je n'en sais rien. En outre, la compagnie Dr Pepper a promis de donner une cannette de sa boisson à tout le monde si Chinese Democracy sortait cette année. Eh ben... je ne peux m'empêcher de penser que si Budweiser avait fait la même proposition, sans doute la pression aurait été encore plus grande sur les musiciens (si inconnus soient-ils). Bière et hard rock, un mélange parfait.

Pour toutes ces raisons, je crois que l'avenir de Guns N'Roses se résumera à ceci : s'il finit par être lancé, ce disque sera un des flops les plus retentitssants de l'histoire de la musique. Aucun album ne peut soutenir un tel hype. Achetez donc Appetite for Destruction, vous serez alors sûrs de ne pas être déçus.

http://www.roadrunnerrecords.com/blabbermouth.net/news.aspx?mode=Article&newsitemID=94189

http://www.bravewords.com/news/86471

jeudi 3 avril 2008

NKOTB ou un autre retour de "has been"

Ce message n'a vraiment rien à voir avec le métal, mais pour ceux et celles qui, comme moi, ont vécu leur adolescence au début des années 1990, cette nouvelle a de quoi inspirer un profond dégoût :

http://www.cyberpresse.ca/article/20080403/CPARTS03/80403274/6730/CPACTUALITES

Les New Kids On The Block étaient pourris dans le temps; ils ne peuvent que l'être encore plus aujourd'hui. Qui a vraiment envie de voir un boys band constitué d'hommes à l'aube de la quarantaine chanter des trucs d'adolescents? Beurk. Parfois, la classe consiste à savoir se retirer à un moment opportun. Et dans le cas de NKOTB, le moment est passé depuis fucking longtemps.

mercredi 2 avril 2008

Académie des surévalués: Fear Factory "Demanufacture"

J'ai emprunté le concept de la chronique "Académie des surévalués" à l'excellent film Manhattan de Woody Allen. J'ai toujours trouvé cette idée très intéressante et surtout, très drôle. Il s'agit de mentionner un artiste (ou un groupe ou un album, dans ce cas-ci) que l'on considère surévalué et d'expliquer notre opinion. Évidemment, ce genre de chronique peut provoquer de vives réactions chez les fans du groupe visé. Mais vous savez quoi? Je m'en fous.
Il y a quelques jours, j'ai réécouté Demanufacture de Fear Factory. Et c'était bien meilleur en 1995. Pour cette raison, l'album a l'honneur d'inaugurer cette chronique. Le principal problème de Demanufacture est son inégalité. Les quatre premières pièces (Demanufacture, Self Bias Resistor, Zero Signal et Replica) sont formidables. Une chimie se dégage des efforts des musiciens, comme le démontre la remarquable synchronisation entre le guitariste Dino Cazares et le batteur Raymond Herrera. Autres points positifs: le début de Demanufacture rugit de puissance; le son de la guitare déchire; le concept de la pochette est brillant.
Mais ces quelques points ne parviennent pas à sauver les sept dernières pièces, qui s'avèrent quelconques, voire redondantes. Comme si les musiciens avaient épuisé leur créativité dès le début de Demanufacture. De New Breed à A Therapy for Pain, je ne retiens pas grand chose. En outre, Dog Day Sunrise, la reprise de Head of David, brise le rythme plus agressif du disque. Cette cassure entraîne alors l'auditeur vers une indifférence grandissante envers une partie de l'album qui peine déjà à susciter de l'intérêt.
J'ai vu Fear Factory trois fois en spectacle; dans mes souvenirs, le groupe ne joue de cet album que Demanufacture et Replica. C'est bien peu, pour un disque considéré comme un classique. Pour toutes les raisons mentionnées ci-haut, Demanufacture appartient maintenant à l'Académie des surévalués.

lundi 31 mars 2008

Mes sélections de mars

Je profite de la fin de ce mois pour vous présenter dix albums que j'écoute particulièrement ces temps-ci. Peut-être cette liste vous donnera le goût d'en découvrir quelques-uns :

- Jesu - Jesu
- Thergothon - Stream From The Heavens
- Oxiplegatz - Worlds and Worlds
- Godflesh - Us and Them
- Mike Ness - Cheating at Solitaire
- Slowdive - Pygmalion
- Genghis Tron - Dead Mountain Mouth
- Tom Waits - Bone Machine
- Monumentum - Metastasi
- Nortt - Ligfaerd

vendredi 28 mars 2008

The Old School Kicks My Ass

Je ne sais pas pourquoi, mais depuis quelques semaines, je réécoute mes vieilles cassettes (eh oui... j'en ai une belle collection) de death métal. Je redécouvre des classiques comme Grave - Into the Grave, Gorguts - The Erosion of Sanity, Dismember - Pieces, Incantation - Onward to Golgotha, mais aussi des démos comme Atrocious Execration de Purulence, Demo 1991 de Resurrection, le démo de 3 pièces de Cynic (1991), entre autres. Ça faisait des années que je n'avais pas consacré du temps à cette musique. Ça me manquait, car c'est vraiment puissant. L'âge d'or du death métal...

jeudi 27 mars 2008

Des "tops" virés sur le "top"

Bien que, de façon générale, je considère qu'il faut prendre les listes avec un grain de sel (les miennes incluses, ha ha), j'éprouve à l'occasion un certain plaisir à en lire qui sortent de l'ordinaire. Je vous mets ici un lien vers un site très intéressant et très drôle (le ton arrogant rappelle celui du site Metal Sludge) sur la culture populaire. On y trouve notamment une section sur la musique, en particulier le métal. On peut ainsi y découvrir quelques listes sur le métal, dont les hilarantes "(The Other) Top 10 Most Ridiculous Black Metal Pics of All Time", "10 Worst Metal Albums of the 1980s" et "10 Ugliest Men in Heavy Metal History":

http://www.ruthlessreviews.com/

mercredi 26 mars 2008

Plaisir coupable - Phil freakin' Collins

La chronique "Plaisir coupable" présentera des artistes qui, pour une raison ou une autre, sont ridiculisés par une certaine frange du monde métal (et parfois même du monde musical at large), mais qui me plaisent malgré tout. Allez, avouez-le, vous aussi aimez des trucs uncool. Vous ne le dites à personne, bien sûr; s'il fallait que ça se sache, votre réputation de tough guy en prendrait plein la gueule. Mais 'stie que vous aimez ça quand même.
Mon premier plaisir coupable est nul autre que Phil Collins. Vous le détestez sans doute, depuis qu'il a "saboté" l'oeuvre de Genesis, depuis qu'il a lancé sa carrière solo. Mais, avouez que des pièces comme Something Happened on the Way to Heaven, You Can't Hurry Love, Two Hearts et Easy Lover bottent des tonnes de cul. Bordel, même Sussudio, avec son synthétiseur au son ultra-1985, donne envie de headbanger dans son char.
Et que dire de ses ballades... oh là, je délire, direz-vous. Come on!! Il n'y a pas que Love Bites dans la vie! Against all Odds, Separate Lives, One more Night... À l'instar de Mario Dumont, Phil sait parler des vraies affaires, avec des mots que tout le monde comprend. Quelle bonne musique pour émoustiller votre lady avant une nuit d'amour torride. Grrr.
Je donnerais cher pour voir Phil Collins en spectacle. Sa voix nasillarde, ses chansons rythmées, ses paroles pleines de sagesse (My mama said/You cant hurry love/No, you'll just have to wait/She said love dont come easy/But its a game of give and take/You cant hurry love/No, you'll just have to wait/Just trust in a good time/No matter how long it takes - c'est foutrement vrai!)... whoa, ce doit être toute une expérience! Surtout Something Happened on the Way to Heaven : avec son refrain explosif, cette pièce est conçue pour la scène.

En outre, comment ne pas aimer sa gueule bien sympathique de bubble head?
I rest my case.

lundi 24 mars 2008

Un nom, c'est pour la vie, baptême...

Chaque groupe doit, à un moment ou à un autre, trouver un nom. C'est un passage obligé. Pour certaines formations, ce choix se déroule sans problème; les musiciens sont tous sur la même longueur d'onde et ils partagent les mêmes intérêts. Dans ce cas, ils s'entendent alors facilement sur un nom.
Mais parfois, cet exercice devient un combat des volontés. Le bassiste n'aime pas le nom suggéré par le chanteur; le guitariste trouve nul à chier celui proposé par le batteur. S'ensuit alors de vives discussions sur le nom qui conviendrait le mieux au groupe. Discussions qui peuvent s'envenimer et causer des frictions entre musiciens, frictions qui peuvent durer bien longtemps.

Le choix d'un nom constitue donc une étape très importante dans l'existence d'un groupe. Le nom devient souvent le premier contact avec le public; il représente les musiciens et dans bien des cas, le style joué. Ainsi, un nom comme Cannibal Corpse ou Total Fucking Destruction laisse planer peu de doute sur le caractère violent de la musique du groupe. Par contre, certains groupes effectuent des choix plus ambigus: Dew-Scented? Agalloch? Jesu? Je les préfère, et de loin, car ils sont plus créatifs, plus difficiles à catégoriser et surtout, plus intéressants.

Par conséquent, j'éprouve aujourd'hui un certain dégoût envers les groupes qui choisissent des noms en "-tion". En 1992, c'était très normal de nommer son groupe Suffocation, Immolation, Incantation, Exulceration, Morbid Decapitation, Necrotic Mutation ou autres. De nos jours, ce genre de choix me paraît à la fois rétrograde, archaïque et juvénile. Un peu d'imagination serait apprécié. Plusieurs diront qu'au moins, avec ces groupes, on sait ce qu'on aura une fois l'album en main. C'est vrai. Mais en même temps, ce choix en révèle beaucoup sur la créativité des musiciens. Si, dès le départ, ils affichent un certain conformisme, je vois mal comment ils changeront cette attitude au moment de composer leur musique. Bien sûr, une telle évolution demeure toujours possible. Gorguts l'a admirablement prouvé. Toutefois, de façon générale, je préfère les musiciens qui démontrent une volonté d'innover que ceux qui préfèrent suivre les sentiers déjà tracés.

dimanche 23 mars 2008

Classique oublié - Convulse "Reflections"

Ce blogue comportera sous peu plusieurs chroniques. L'une d'elle sera "Classique oublié", qui présentera des albums classiques, mais qui n'ont jamais obtenu la reconnaissance que je leur crois méritée. Évidemment, la notion de classique varie beaucoup d'une personne à l'autre et mes choix seront subjectifs. Pas la peine d'en faire un plat. Le but de cette chronique consistera donc à attirer l'attention de certains d'entre vous sur des albums intéressants, mais méconnus.

Pour inaugurer "Classique oublié", je vous parlerai de Reflections, le deuxième et dernier album de Convulse. D'origine finnoise, Convulse a fait partie d'un mouvement très circonscrit dans le temps (disons, 1992-1996), appelé "Finnish grind rock" (aujourd'hui, on parlerait plutôt de "death'n'roll"). Parmi les autres groupes de ce mouvement se trouvaient notamment Disgrace, Pakeni et Xysma. L'excellent journaliste Jeff Wagner avait signé un fascinant reportage sur le sujet dans un numéro de Metal Maniacs, il y a bien des années.

Paru en 1994 sur Relapse Records, Reflections offre près de 40 minutes d'une musique agressive, dense, mais aussi rythmée et accrocheuse. Ainsi, certaines pièces sont plus élaborées, comme Lost Equilibrium, qui dure 7 min. 37 sec. Parfois, on croirait entendre Pearl Jam en train de rejouer les moments les plus "groovy" d'Entombed, comme dans les formidables pièces Rite of Sunshine, Green is Grey et Years of Decay. Une approche qui, sur papier, peut paraître désastreuse, mais qui, une fois exécutée, donne un son très particulier et rafraîchissant. Et c'est là que réside l'intérêt de l'album: une combinaison réussie de genres disparates, à une époque où le métissage des styles dans le monde du métal était encore perçu comme une hérésie. Parlez-en à Sentenced.

Bien entendu, les fans finis de death métal pur et dur détesteront ce disque. Pas assez brutal. Sans doute même un peu "gay" (yep, certains "cerveaux" voient un lien entre l'homosexualité et la qualité musicale). Comme si la brutalité était le seul critère pour mesurer la valeur d'un album. Whatever. Mais pour les fans plus ouverts, ce disque de neuf pièces constitue une expérience plus que satisfaisante. Même 14 ans après sa parution.

- Une pièce de Convulse pour vous:

Convulse – Rite of Sunshine

samedi 22 mars 2008

Il est 5 h du matin...

Et j'écoute "Beneath a Dying Sun" de Fleshcrawl, de leur album Made of Flesh. Et vous savez quoi? Ça torche infiniment. Jugez-en par vous-mêmes:

vendredi 21 mars 2008

Les compilations métal de la WWE

Je lance un appel à toutes et à tous: avez-vous déjà ou connaissez-vous quelqu'un qui a déjà acheté une compilation de tounes métal de la World Wrestling Entertainment? Des compilations du genre WWF : Forceable Entry, WWE: Wreckless Intent ou pour les plus "oldschool" d'entre vous, Piledriver. Mieux, avez-vous déjà ou connaissez-vous quelqu'un qui a déjà fait jouer la dite compilation dans un party?

Pas moi, en tout cas.

mercredi 19 mars 2008

Mon Top 20 non-métal

De retour avec mon Top 20 de mes albums non-métal préférés. Encore une fois, certains choix ont été déchirants; je veux dire, comment choisir un seul album des Melvins? de Tom Waits? Social Distortion? Bad Religion? Pink Floyd?

Évidemment, cette liste pourrait être bien différente si je la refaisais dans six mois. J'achète constamment des disques, dans plein de genres musicaux, alors qui sait quelle perle je vais découvrir d'ici quelques temps? Voici mon Top 20 de mes albums non-métal préférés, en date du 19 mars 2008 :

- Arcana - Dark Age of Reason
- Bad Religion - Generator
- Bryan Adams - Reckless
- Cocteau Twins - Treasure
- Phil Collins - Hits
- Genesis - Foxtrot
- Gin Blossoms - Congratulations I'm Sorry
- Kraftwerk - Radio-Activity
- Live - Throwing Copper
- Melvins - Stag
- Pink Floyd - Wish You Were Here
- Roxette - Don't Bore Us - Get To The Chorus/Roxette's Greatest Hits
- Sisters of Mercy - First and Last and Always
- Social Distortion- Sex, Love and Rock'N'Roll
-
Tangerine Dream - Phaedra
- The Queers - Grow Up!
- This Mortal Coil - Blood
- Tom Waits - Bone Machine
- Vincent Vallières - Bordel ambiant
- X-Mal Deutschland - Devils

Mon Top 20 métal

Histoire de vous montrer l'étendue de mes goûts en matière de métal, je vous présente le Top 20 de mes albums métal préférés. 10, c'est trop peu. Je les ai classés en ordre alphabétique, car tout autre ordre pourrait varier d'un jour à l'autre, d'une année à l'autre, selon mon humeur du moment. De plus, pour certains groupes, l'album choisi pourrait changer aussi, tellement ils en ont d'excellents (ex. Iron Maiden). En fait, si je recommençais cet exercice dans six mois, sans doute la liste serait différente. Mes goûts évoluent constamment.

Par ailleurs, oui, il y a des artistes qui sont plus hard rock que métal, mais quand on les replace en perspective, on comprend les liens qui les unissent au métal. Alors voici mon Top 20, en date du 19 mars 2008:

- AC/DC - Back in Black
- Acid Bath - Paegan Terrorism Tactics
- Alice Cooper - Greatest Hits
- Amorphis - Tales from the Thousand Lakes
- Anathema - Eternity
- Ark - Burn the Sun
- At the Gates - Slaughter of the Soul
- Blind Guardian - Nightfall in Middle-Earth
- Cynic - Focus
- Dawnbringer - Catharsis Instinct
- Edge of Sanity - Crimson
- Gorguts - Obscura
- In Flames - Whoracle
- Iron Maiden - Killers
- Jesu - Conqueror
- Kyuss - Welcome to Sky Valley
- Neurosis - The Eye of Every Storm
- Opeth - Morningrise
- Orphaned Land - Mabool
- Summoning - Let Mortal Heroes Sing your Fame

mardi 18 mars 2008

At the Gates!!!!

J'ai acheté mon billet pour le spectacle de At the Gates, le 12 juillet au Medley. J'ai tellement hâte d'entendre Blinded by Fear!! Je me suis toujours dit que cette pièce devait être incroyablement puissante en spectacle. Eh bien, je le saurai enfin.
Je ne pensais jamais avoir la chance de voir At the Gates sur scène. Après tout, le groupe suédois était séparé depuis 12 ans. Les musiciens ont démontré toute une audace en mettant fin au groupe, alors qu'il atteignait un sommet de popularité. Il venait de lancer Slaughter of the Soul, un classique incontournable du métal des années 1990. L'influence de ce disque est tellement importante aujourd'hui, tant de groupes s'en sont inspiré que ce son paraît maintenant presque banal. Mais je me souviens que, quand l'album est paru en 1995, ce fut une onde de choc, une révolution. Ainsi, on pouvait vraiment combiner l'agressivité du death métal et les mélodies NWOBHM-esques? Bien des groupes le faisaient déjà, dont At the Gates et les autres formations de Gothenburg (In Flames et Dark Tranquillity, notamment), mais ce disque a vraiment constitué un point tournant dans l'évolution de la musique métal. Et je sens que At the Gates en jouera plusieurs pièces à Montréal.

Man, j'ai hâte au 12 juillet.

Téléchargez Blinded by Fear en cliquant sur le bouton droit de votre souris et en enregistrant la cible (comme quand vous téléchargez de la porn):

At the Gates – Blinded by Fear

Métalloïdes arrive dans la blogosphère

Métalloïdes était au départ une émission de radio que j'ai animée pendant sept ans à la station CFAK de l'Université de Sherbrooke (88,3 FM). J'y faisais jouer surtout de la musique métal, mais aussi d'autres styles extrêmes, comme du hardcore, du grind, de l'industriel, etc. Je laissais également une place pour des styles qui, sans être aussi extrêmes, ont eu et ont encore des influences directes ou indirectes sur la musique métal, comme le rock progressif, le kraut rock, le shoegazer rock, le post-punk, la musique classique, les musiques du monde, etc. Je trouvais intéressant de montrer la diversité et l'originalité des musiques qui, à un moment ou à un autre de l'Histoire, ont été considérées comme marginales, extrêmes. À mes yeux, cette marginalisation constitue le lien entre elles.

En juin 2007, j'ai quitté l'antenne et j'ai alors pris une pause de l'animation radiophonique. Bien entendu, je n'ai jamais cessé d'écouter de la musique depuis ce moment. Le besoin d'en parler ne m'est toutefois revenu que récemment. En effet, je suis de retour d'un stage de plusieurs mois à l'étranger et je recherche en ce moment un emploi. J'ai donc du temps pour me consacrer à des projets personnels. Ce blogue fait partie de ceux-ci. J'y parlerai bien sûr de musique, surtout de métal, mais aussi d'autres styles qui me plaisent ou déplaisent, liés au métal ou non. Les sujets abordés toucheront à toutes sortes d'aspects du monde musical, et ce, dans le même esprit que mon émission, c'est-à-dire ouvert, curieux et libre. Bienvenu-es dans l'univers de Métalloïdes...